• Le pays de Brasparts – Saint-Rivoal.

Les limites restent bien évidemment approximatives car les influences sont multiples.
Ce terroir peut s’expliquer :
– au plan humain : les liens avec Lopérec, Saint Cadou (en Sizun), voire Hanvec étaient nombreux (influences léonardes) mais aussi avec Pleyben, Loqueffret ou Lannédern (influence Cornouaillaise).
– au plan administratif : Saint-Rivoal est resté trève de Brasparts jusqu’en 1925 et la région de Botcador (aujourd’hui en Botmeur) a fait partie de la commune jusqu’en 1854.
– au plan économique : Brasparts était le point de rencontre des léonards et des cornouaillais lors des foires mensuelles. L’influence léonarde s’est même accentuée après guerre avec l’arrivée de nombreux jeunes Léonards (droit d’aînesse et partage égalitaire) à Saint-Rivoal notamment.
– au plan historique : le pays de Brasparts a longtemps dépendu de la vicomté du Faou dont il faisait partie du système défensif.

  • Une richesse exceptionnelle en matière de danses.

Outre la gavotte pied droit, dont la dérobée faisait partie autrefois, nous trouvions :
 la Dañs Leon (dañs a-benn) était un apport direct du pays de Sizun, avec un mouvement de bras légèrement différent de celui que l’on pratique aujourd’hui .
 l’Aéroplane dont l’origine est incertaine. Marie Salaun ( nom de jeune fille Coz ) née en 1899 nous avait fait savoir qu’elle l’avait dansé dans sa jeunesse.

Par Danserien Gouenou

Le mercredi 19 mars 2014

Mis à jour le 17 octobre 2018